En dépit de l’activisme persistant des groupes armés dans la province de l’Ituri, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) maintiennent une emprise sécuritaire solide sur les localités stratégiques d’Igga Barrière, Lopa, Solenyama et leurs environs.
Une série d’opérations militaires ciblées, conduites dans le cadre de l’état de siège instauré depuis mai 2021, a permis de désorganiser les forces ennemies et de rassurer la population civile.
1. Une intensification des opérations militaires contre le CRP-M23Les récentes manœuvres offensives des FARDC dans le territoire de Djugu ont ciblé avec succès les positions tenues par les éléments du mouvement CRP (Coalition pour la Résistance Populaire), un groupe armé dirigé par Thomas Lubanga, en alliance avec des éléments résiduels du M23.Ces opérations ont eu pour effet de déstabiliser durablement le dispositif de l’ennemi, réduisant sa capacité de nuisance et provoquant le repli stratégique de plusieurs combattants vers les zones boisées. Des bases logistiques de la CRP ont été démantelées, des caches d’armes découvertes, et plusieurs miliciens neutralisés ou capturés.« Le champ de l’ennemi a été dépeuplé et affaibli. Nos troupes progressent avec détermination, discipline et sens du devoir républicain », a déclaré un officier supérieur de l’état-major sur le théâtre des opérations.
2. Utilisation des civils comme boucliers humains : une tactique condamnée. Dans leur fuite, les rebelles du CRP/M23 ont eu recours à des méthodes cruelles et contraires au droit international humanitaire, notamment l’utilisation d’enfants comme boucliers humains pour ralentir l’avancée des troupes loyalistes. Ces tactiques barbares ont entraîné un mouvement de panique dans plusieurs villages, provoquant le déplacement massif des familles vers des zones plus sécurisées. Les enfants, femmes et personnes âgées ont été les premières victimes de ce déplacement forcé.Selon des sources humanitaires locales, plusieurs centaines de personnes ont été contraintes d’abandonner leurs foyers, exposées aux dangers de la forêt, à la faim et à l’insécurité.« Ce comportement est inacceptable et assimilable à un crime de guerre. La communauté internationale doit ouvrir les yeux sur les atrocités commises ici », a commenté un représentant de la société civile de Lopa.
3. Réaction du notable Yves Kahwa Panga Mandro : un appel fort à la cohésion nationaleFace à cette tragédie humaine et au cycle de violence entretenu par les ambitions personnelles de Thomas Lubanga, Yves Kahwa Panga Mandro, ancien chef de groupe armé devenu acteur politique et figure d’autorité morale en Ituri, a fermement dénoncé les dérives du leader du CRP.
Ce jeudi 17 juillet, M. Kahwa s’est rendu au Gouvernorat de Bunia, siège de l’administration militaire provinciale, pour exprimer son indignation face aux exactions commises et réaffirmer son soutien sans faille aux FARDC et au gouvernement central.« Trop de sang a coulé. Lubanga doit cesser de manipuler les jeunes pour satisfaire des desseins égoïstes. L’Ituri mérite la paix, la stabilité et le développement », a-t-il martelé devant la presse locale.
Son engagement a été salué par plusieurs leaders communautaires, qui voient en lui un acteur clé du retour à la paix durable, capable de mobiliser les forces vives pour tourner la page des rébellions destructrices.
4. Une sécurité rétablie dans les zones clés : la population respireSous le commandement du Lt-Général Luboya N’kashama Johnny, Gouverneur militaire de la province et commandant des opérations dans le cadre de l’état de siège, les FARDC poursuivent leur mission avec professionnalisme, rigueur et respect des droits humains.Grâce à leur présence renforcée dans les zones sensibles, notamment Lopa, Igga Barrière, Solenyama, Drodro et Nyankunde, la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, au point de permettre le retour progressif de certaines familles déplacées.Des patrouilles régulières, des postes de contrôle et des campagnes de sensibilisation à la collaboration civilo-militaire ont été mis en place pour éviter toute résurgence des groupes armés.« Nous appelons la population à collaborer étroitement avec les autorités militaires. Ensemble, nous pouvons éradiquer cette insécurité chronique », a indiqué le porte-parole militaire sur les ondes de la RTNC/Bunia.
5. Conclusion : une victoire en constructionBien que la menace rebelle ne soit pas totalement écartée, les succès tactiques enregistrés ces dernières semaines témoignent de la capacité des FARDC à reprendre le contrôle de la situation sécuritaire en Ituri. La vigilance demeure de mise, mais l’espoir renaît dans le cœur des populations.Dans ce contexte, le soutien de toutes les couches sociales, des notables, de la jeunesse et de la diaspora s’avère indispensable pour consolider les acquis, renforcer l’unité nationale et offrir à l’Ituri une chance réelle de paix durable.Rédigé par :
Cellcom/ Gouv militaire de l’Ituri
