Insécurité à l’Est de la Rdc : vers l’isolement de Kagame sur la scène internationale !

0

Doigté actuellement comme principal agresseur de la rdc dans sa partie Est, Paul Kagame risque gros. Après les Étas- Unis d’Amerique, c’est le tour du Royaume-Uni, son allié historique, qui vient de lui tourner le dos en prenant des mesures drastiques contre son pays le Rwanda.

Dans un communiqué officiel, le gouvernement britannique condamne fermement l’agression menée par les Forces de Défense Rwandaises (RDF) aux côtés du M23, dénonçant une violation inacceptable de la souveraineté congolaise et un mépris flagrant du droit international.

Six sanctions ont été prises par l’UK

  1. Boycott des événements officiels organisés par Kigali
  2. Réduction des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et le Rwanda
  3. Gel de 48 millions de dollars d’aide budgétaire au gouvernement rwandais
  4. Blocage de 227 millions d’euros d’avoirs rwandais en Europe
  5. Suspension de l’assistance militaire et des exportations d’armements
  6. Révision des accords stratégiques avec Kigali

Un camouflet pour Kagame, qui voit l’un de ses plus fidèles soutiens se retourner contre lui.

𝗟𝗲 𝗺𝗶𝗿𝗮𝗰𝗹𝗲 𝗿𝘄𝗮𝗻𝗱𝗮𝗶𝘀, 𝘂𝗻𝗲 𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱é𝘃𝗼𝗶𝗹é𝗲

Depuis des années, Kagame vend l’image d’un Rwanda modèle, dynamique et prospère. Mais derrière cette façade, la réalité est bien différente. En 2023, 11,3 % du PIB rwandais provenaient de l’aide internationale, soit 1,3 milliard de dollars injectés dans son économie. Les exportations illégales de coltan et d’or congolais ont généré 461 millions de dollars en 2024. La dette publique du Rwanda représente 71,6 % du PIB, un poids colossal qui le rend extrêmement vulnérable aux sanctions internationales. Avec la suspension des financements britanniques et américains, la stabilité économique de Kagame vacille.

𝗨𝗻 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿 de 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗮𝘂𝘁é 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲

Londres exige un cessez-le-feu immédiat, le retrait total des troupes rwandaises de la RDC et un accès humanitaire sans restriction. Cette prise de position met une pression énorme sur l’Union Européenne, qui doit maintenant reconsidérer son accord de 319 millions d’euros avec Kigali. La France, principal investisseur européen au Rwanda, est aussi sous le feu des projecteurs.

Pendant ce temps, 6,9 millions de Congolais sont déplacés, 27,4 millions en insécurité alimentaire, selon OCHA RDC.

Ces sanctions marquent un tournant : le soutien aveugle à Kagame touche à sa fin. Reste à savoir si Paris et Bruxelles auront le courage de suivre Londres, ou s’ils continueront à protéger le régime de Kigali.
Une tribune d’un Patriote