Fardc- Prétendue stigmatisation des officiers swahiliphones :  » Dans l’armée il n’y a pas de communauté ». ( Sylvain Ekenge porte-parole Fardc.)

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Depuis quelques jours, des rumeurs font état d’un certain acharnement ciblé sur les officiers swahiliphones au sein des Fardc. Du côté de l’armée, l’on rejette ces fausses accusations.

Devant la presse mardi 03 Juin au studio Maman Angebi de la RTNC, le porte-parole des Forces armées de la Rdc, le général major Sylvain Ekenge a qualifié ces rumeurs d’une mauvaise campagne pour déstabiliser le moral des hommes des troupes.

 » il n’y a jamais eu un acharnement ciblé sur une quelconque tribu dans l’armée… d’ailleurs il n’y a pas de communauté dans l’armée et aussi aucune ethnie n’est au dessus de la discipline militaire. »
À lui d’ajouter,
 » un officier est un meneur des troupes, les actes commis dans l’exercice de ses fonctions sont individuels et peuvent nécessiter une interpellation, ceci ne devrait pas être lié à une tribu ou ethnie de l’officier concerné. » A souligné Sylvain Ekenge.

Au sujet de la rente de survie des dépendants des hommes en uniforme, le porte- parole de l’armée a rappelé certains critères et principes définis pour que ceux- ci soient déclarés légitimes et bénéficier la rente de survie, partant du caporal jusqu’à l’officier supérieur.

Selon lui, dans l’armée on reconnaît les dépendants d’un militaire sept ans après sa formation. Bien avant cette durée, ce dernier est toujours considéré comme célibataire sans enfants. Et après sa mort, aucune réclamation ne devrait être faite.

Le porte parole de l’armée a fini par couper court à une certaine rumeur présentant le général major Amisi Tango four comme celui qui aurait rejoint la rébellion avec des grosses sommes d’argent.
 »Faux ! Rejette t’il  » avant d’affirmer qu’ils se sont appelés 24 heures avant cette conférence de presse.