Les axes diplomatique, politique et judiciaire semblent les plus privilégiés par le gouvernement pour la reconnaissance du génocide congolais à travers le monde. C’est ce qu’a affirmé le professeur Serge Makaya, membre du Comité Scientifique de la table ronde au cours du briefing presse coanimé jeudi avec le Ministre de la Communication et des médias Patrick Muyaya ainsi que le Directeur Général adjoint de Fonarev Kévin Ngunga.
Désormais tous les crimes perpétrés sur le sol congolais seront connus de tous et les auteurs subiront leur sort, telles sont la détermination et l’engagement de l’État congolais pour amener l’humanité à ne pas oublier tous les préjudices causés.
Ainsi le Fonarev qui a clôturé une table ronde sur l’appropriation du Genocost insiste sur le fait que la reconnaissance des souffrances des personnes soit la meilleure réparation.
Quid de la table ronde sur l’appropriation du genocost ?
Plusieurs résolutions sont ressorties de ces travaux de 4 jours répartis en axes.
- – Education primaire: il faudra ici apprendre aux élèves l’histoire des massacres en rdc.
- – Enseignant Supérieur et Universitaires: integrrer l’histoire de Genecost dans nos Instituts supérieurs et dans nos Universités.
- – Construction des sites memoriels pour faire comprendre l’histoire des massacres à toutes les générations.
- – Rôle des leaders d’opinion. Comment peuvent-ils s’impliquer ( cas des médias ).
- – Reconnaissances des massacres vu au niveau international.

Concernant l’identification des victimes avant réparation, le DGA de Fonarev a indiqué que ce processus qui avait déjà débuté à Goma dans les camps des déplacés avant l’occupation rebelle se poursuit dans d’autres provinces cas du Kongo- Central. Un accord a été donc signé entre cette institution étatique et les Nations Unies pour les zones hostiles.