Depuis un certain temps, l’opinion s’interroge sur les vraies motivations de sorties médiatiques de Marie Ange Mushobwekwa à travers son compte Twitter contre le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso ce, après avoir été invalidée par la plénière un certain mercredi 15 juin 2022.

Lupsain Mukanza, cadre de la Convention pour la République et la Démocratie, CRD en sigle revient sur les contradictions constatées dans les tweets de Madame Mushobwekwa et interpelle le Procureur Général à se saisir du dossier.

 »Il vous souviendra qu’ elle s’est déchargée sur la Présidence de la République, qui, pour elle, serait derrière son invalidation. Et tout juste après, elle a intentionnellement changé de bourreaux en incriminant gratuitement le Speaker de la chambre basse du Parlement qui, selon elle, serait une fois de plus derrière son invalidation allant jusqu’à lui promettre la mort au courant de cette année 2023. »

En analyste politique, Lupsain Mukanza démontre clairement que les dispositions de l’article 95, point 6 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale détermine les conditions pour la perte du mandat d’un député National.

Considérant qu’une commission a été mise en place en vue d’examiner au cas par cas, les dossiers des concernés et un rapport a été rendu public et soumis à la décision de la plénière. Celle-ci étant Souveraine, a pris la décision d’invalider quelques députés qui se sont absentés durant une certaine période sans la moindre justification valable.  »Que le Procureur Général se saisisse du dossier face aux menaces de mort à l’endroit de la deuxième personnalité du pays. » Souligne ce cadre de la CRD.

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