Haut- Uele: un simulacre d’élection planifié par Nangaa et Bakomito pour favoriser l’infiltration dans cette partie de l’Est.

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La journée du lundi 29 Avril est resté historique pour les habitants du Haut- Uele qui ont vu leur province être remise entre les mains de ceux qui vont la sombrer d’avantage.

L’election provisoire de Jean BAKOMITO comme Gouverneur de cette province, tel que proclamé par la Ceni ( 11 élus pour Bakomito contre 9 pour son challengeur directe Constant Lungagbe) a sonné comme une tonnerre dans les oreilles de ceux qui attendaient un changement dans cette province démembrée de l’ancienne grande Orientale.

Dans ce favoritisme, la Ceni n’est pas exclue car seule la machine à voter des gouverneurs avait bloqué sur le champ et des puces changées sous un oeil impuissant des témoins qui ne sont pas d’ailleurs experts en technique. Que s’est-il passé avant le comptage des bulletins ? Pourquoi un expert de la Céni avait demandé à ceux qui soutiennent un candidat de ne pas pleurer après la publication, lui qui est censé demeurer neutre ? Toutes ces questions méritent d’être posées.

Selon les observateurs avertis, plusieurs irrégularités ont entaché cette élection notamment la séquestration des élus provinciaux pour corruption à coup des billets verts 2 heures avant le vote et l’intimidation de ces derniers. Des faits d’ailleurs dénoncés par un de ces élus qui a préféré garder son anonymat, ceci après un accord de principe établi entre deux frères liés par le sang maternel, il s’agit de Jean Bakomito et Christophe Baseane Nangaa le gouverneur sortant.

BAKOMITO est accusé d’être proche de la famille de Corneille Nanga, chef du mouvement Alliance Fleuve Congo qu’il appelle oncle maternel, et selon ce deal, Bakomito a garanti à son frère partenaire qu’ une fois élu gouverneur, il va protéger tous les avantages sociaux de la famille NANGAA, ce qui faciliterait l’infiltration Ugando- Rwandaise dans cette province.

La grande majorité de la population de Haut- Uele et toutes les forces vives confondues en l’occurrence le consortium des ONG de droit de l’homme, les chefs coutumiers de Haut Uele, le parti politique Udps, tous ont juré sur l’annulation de cette election et sa réorganisation.

La population pour sa part à rejetté l’élection de Jean BAKOMITO qui est considéré comme un danger pour la province estimant que le candidat gouverneur Constant LUNGAGBE MBATANADU,est un symbole de l’unité et du développement intégral du Haut Uele.

Lors de la presentation de son projet de société devant les élus provinciaux pendant la campagne électorale, le candidat Constant LUNGAGBE MBATANADU conscient des grands défis à relèver , avait estimé que pour relancer la province du Haut-Uele, sept ( 7 ) piliers sont importants:

  1. La restauration de l’autorité de l’État et de la bonne gouvernance ;
  2. La lutte contre la pauvreté ;
  3. La reconstruction de la province ;
  4. Le développement du capital humain et accès aux services sociaux de base ;
  5. Économie et finance ;
  6. L’environnement et développement autocentré ;
  7. La promotion de l’éducation, autonomisation de la femme et des groupes spécifiques.

Il faut donc souligner que le chef Constant LUNGAGBE MBATANADU sans être gouverneur, a réalisé plusieurs travaux d’intérêt général dans cette province notamment la construction des routes, des écoles, des hôpitaux, des églises, la mise en place des lampadaires publics, des forages, etc.

Partant du Constant sur place, le gouverneur sortant CBN n’a rien realisé comme action au profit de ces administrés. Pas d’infrastructures routières, la province ressemble à un chantier abandonné, aucune artère asphaltée, l’aéroport d’Isiro Matari ressemble à des vielles maisons des belges octroyées aux agents de l’Onatra devenues vétustes, l’on se demande si le programme de développement de 145 territoires n’est pas passé par le Haut-Uele alors qu’elle possède des richesses que celle de la province du Lualaba. Aujourd’hui, laisser Bakomito gérer cette province, c’est favoriser la continuité du pillage qui serait reproché à Baseane NANGAA.

C’est ainsi que pour ne pas cautionner cette complicité à la tête de la province, un candidat qui s’est senti aisé après l’annonce des résultats provisoires par la Céni est allé en contestation à la Cour d’appel.

L’avenir nous en dira plus.

JT