À quelques mois des élections générales prévues en 2023, les états majors des partis politiques se préparent pour former des plateformes pouvant leur conduire à ce scrutin.
À l’Union Sacrée de la Nation, cette plateforme politique créée par l’actuel Chef de l’État, toutes les batteries sont déjà mises en marche pour sa transformation en une plateforme électorale dans le but de soutenir la candidature de son autorité morale qui est lui même Félix Tshisekedi.
Sa charte étant déjà conçu et remise à tous les chefs des partis membres, nos sources renseignent que son présidium sera composé de 6 personnes et le Chef de l’État reste l’autorité morale .
Selon Jeune Afrique, la nouvelle architecture sera composée » d’un présidium à six, dont le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, et celui du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, mais aussi le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, et trois patrons de parti qui sont le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, du secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS, le parti présidentiel), Augustin Kabuya, et de Vital Kamerhe, le chef de file de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), » dont « Certains de ses lieutenants avaient aussi agité la menace d’une candidature concurrente de l’UNC en 2023, dans l’hypothèse où leurs revendications ne seraient pas entendues. L’entourage proche de l’ancien bras droit du président assure aujourd’hui que cette option n’est plus sur la table et que Kamerhe soutiendra le président congolais en 2023 pour l’élection présidentielle. »
Pour rappel l’Union Sacrée de la Nation est une plateforme politique créée par l’actuel Chef de l’État Félix Tshisekedi après s’être désolidarisé avec l’ancienne majorité parlementaire dominée par le Front Commun pour le Congo dirigé par son prédécesseur Joseph Kabila. L’idée était de réunir tous ceux qui ont la passion du Congo. Dans le temps, il avait été constaté plusieurs défections au sein du FCC, la majorité parlementaire avait changé de camps pour répondre à cet appel lancé par le président de la République. Le premier Ministre de l’époque et son gouvernement avaient été déchus, le bureau du parlement également.
Jupess Tembue