Rdc- pour avoir initié une motion de défiance contre le ministre de l’économie nationale J. M. Kalumba : le député national Eliezer Ntambwe au centre d’une messe noire organisée par Bahati Lukwebo.

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Tout s’est passé ce weekend dans l’un des immeubles Régal à Gombe aux environs de 16 jusqu’aux heures reculées, il s’agit d’une réunion présidée par Modeste Bahati devant ses élus AFDC/A, réunion au cours de laquelle, le ministre de l’ économie Nationale, Jean-Marie Kalumba a pris part. Il était question de chercher par tous les moyens comment protéger le ministre qui est visé par une motion de défiance initiée par le député national, Eliezer Ntambwe et  les autres.

Le président du sénat a voulu par cette messe noire chercher par tous les moyens comment contourner la démarche constitutionnelle entreprise par les représentants du peuple pour sanctionner le ministre national de l’ Économie sur sa mauvaise politique appliquée dans l’ utilisation des 20 millions des USD débloqués par le gouvernement pour la pêche des chinchards dans les eaux de la Namibie.

Clairement, l’argent a été détourné et partagé par les ennemis de la République qui ne veulent pas être contrôlés.
Les chinchards achetés ont été vendus à Kinshasa, mais où seraient partis  l’argent ?

Les élus nationaux,dans leurs missions constitutionnelles veulent des sanctions exemplaires à l’ endroit de tout celui qui marche contre la vision du président de la République, qui veut à ce que le peuple soit au centre de toute action, c’est le sens même du slogan »le peuple d’abord »

En un vrai trafiquant d’ influence, Bahati se permettra d’appeler sur le champs, en mode mains libres, le premier ministre Sama Lukonde, demandant des moyens financiers pour sauver son ministre visé par cette motion.

Comme cela ne suffisait pas, l’autorité morale de l’AFDC/A va aller plus loin pour appeler même le président de la République Félix Tshisekedi par mains libres devant les élus de son regroupement, pour lui parler de la question. Ça frise quoi ?

Cependant, au coeur de cette réunion, c’est le nom de l’ honorable Eliezer Ntambwe qui était sur les lèvres de Bahati et Kalumba, qui vont inventer une histoire d’un certain Ibrahim, Namibien, selon eux,  qui serait en partenariat avec Katumbi et qui aurait financer le député Eliezer Ntambwe à initier cette motion de défiance. Mensonges cousus du fil blanc, pour détourner l’attention des congolais.

En réalité, l’ initiateur de cette motion de défiance déposée à l’assemblée nationale ce lundi 21 mars contre toute attente, est préoccupé par le slogan prôné par le numéro 1 d’entre les Congolais, j’ai cité Félix Tshisekedi, de faire la politique autrement, c’est-à-dire servir le peuple et non se servir.

Selon nos câbles, Bahati Lukwebo veut tout simplement protéger le ministre pour ses intérêts et surtout pour flouer la destination des 20 millions des USD dont il est question. Il aurait perçu sa part? S’est interrogé un observateur.
Pour lui, Kalumba est intouchable ? non! Car ce n’est pas ça la vision de l’initiateur de l’Union Sacrée.

À vrai dire, depuis cette initiative de la motion de défiance contre le ministre de l’économie nationale, les motionnaires reçoivent des menaces de tous bords surtout le député national Eliezer Ntambwe qui est attaqué même par fourmis manipulées par les intouchables de la République.

Pendant que l’ on cherche à comprendre la destination des fonds destinés à la pêche des chinchards en Namibie, Bahati demande encore d’autres fonds au PM Sama pour sauver son pillon, revenions nous aux anciennes pratiques tant décriées? Allez-y comprendre ceux qui se disent collaborateurs du chef de l’État.

Que cache alors Bahati derrière cette démarche de vouloir étouffer le contrôle parlementaire qui est d’ailleurs reconnu constitutionnellement , voulu par le président de la République et repris par le speaker de la chambre basse du parlement, Mboso Nkodia dans son discours d’ouverture de la session de Mars.

De toute façon, les motionnaires ont fait leur part, la plénière fera la sienne, et la population jugera.

Par JUPESS TEMBUE, journaliste d’investigation