Mbuji mayi-infrastructures : certains conseillers à la présidence cités dans le détournement de plus de 40 millions des Usd.

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La déception était totale sur le visage du Chef de l’État Félix Tshisekedi pendant sa visite samedi 31 décembre 2022 dans différents chantiers amorcés à Mbuji mayi chef- lieu de la province du Kasaï- Oriental. Il s’agit entre autre de la route Mbuji mayi – Kananga, la construction de l’Université Officielle de Mbuji mayi et tant d’autres.

Près d’une année depuis le lancement des ces travaux, rien n’a été fait, et pourtant le gouvernement congolais avait déjà déploqué 42 millions pour ces différents projets, nous confirme une source.

À l’UOM par exemple, le président de la République qui s’y rendait pour voir l’évolution des travaux,a été déçu après avoir constaté que le travail sur terrain ne correspond pas au montant débloqué, pendant que l’entreprise qui exécute les travaux avait promis de remettre 16 auditoires dans une durée de 9 mois. Sur terrain, ce sont des bâtiments inachevés et d’autres par contre sont au niveau de la fondation.

Selon nos câbles, le Dg de cette entreprise de construction a dit clairement au Président de la République la vérité sur les causes profondes du retard constaté.

 »Nous avons reçu l’argent mais beaucoup de conseillers avaient exigé des rétro-commissions, le montant restant ne nous a pas permis de poursuivre les travaux comme convenu, raison pour laquelle nous avons connu ce retard, » a dit cet entrepreneur au Chef de l’État qui est rentré déçu et a promis de sanctionner.

Pour certains observateurs avertis, l’entourage du Chef ne l’aide pas à réaliser ses promesses et parfois la population ne voie que le président de la République alors qu’il ne peut tout faire seul. Comme qui dirait  » les amis du roi n’habitent pas dans la cour  »

Les Est- Kasaiens qui n’avaient que leurs yeux pour pleurer ont rappelé au président de la République ses promesses et lui ont demandé de punir sévèrement les complices qui sont contre le développement de leur province.

 »Cette fois-ci Fatshi doit frapper », a dit avec regret, un membre de la société civile Kasaï-Oriental.

Jupess TEMBUE, journaliste d’investigations