Par Gustave Kabeya
Il s’ouvre ce Lundi 21 Mars 2022, au Tribunal de Grande instance de Tshikapa, les audiences publiques opposants les populations riveraines de Tshikapa et environs à la société Congolaise de traitement du Diamant Catoca Diamond.
Ce procès est consécutif à la pollution des eaux des rivières Tshikapa et Kasaï, selon le collectif des avocats des victimes, conduit à sa tête par Me Guy Mafuta Kabongo qui séjourne d’ailleurs à Tshikapa pour cette raison.
L’identification des victimes était parmi les étapes précédentes et d’après certaines bouches, plusieurs centaines de victimes ont été enrôlés pour enrichir le dossier.
Intervenant à la Radio Kasaï 24 hier dimanche, Me Guy Mafuta Kabongo, a confirmé que les travaux de l’usine de traitement de diamant de la société (Catoca Diamond) étaient à la base de la situation qui avait en son temps causé trop de préjudice à la population du Kasaï en général et en grande partie celle de Tshikapa, où des maladies hydriques ont été enregistrées causant même des morts. « Laisser cette situation inaperçue est une complicité contre les populations du Kasaï, qui vivent encore des calvaires » a laissé entendre l’avocat qui demande à la population de s’aligner derrière les structures citoyennes pour être rétablie dans le droit.
Signalons que les rivières Kasaï et Tshikapa ont été polluées en 2021 et plusieurs enquêtes avaient arriver à des conclusions affirmant que des déchets de matières minérales versés dans les eaux étaient là cause principale, et celà faisait porter la responsabilité à la société citée ci-haut, ce procès est un moyen pour que les victimes soient remises dans leurs droits, malgré le manque de la culture de réparation de préjudice causé à autrui, plusieurs sources interrogées espèrent que dans un État de Droit celà ne sera pas le cas.