Kasaï/ Assemblée provinciale : les députés membres de la commission Ecofin à la base d’un scandale.

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Des députés provinciaux membres de la commission ECOFIN accusés d’avoir utilisé frauduleusement le sceau de l’Assemblée provinciale pour signer des imprimés de valeurs au ministère des Finances, sans ordre de mission moins encore une quelconque autorisation.

La dénonciation est de Félicien Kalala Mupinganyi Député Provincial élu de Tshikapa qui s’insurge contre le comportement de certains députés provinciaux membres de la commission ECOFIN qui se sont transformés en agents au ministère des Finances pour sceller des imprimés de valeurs chose qui ne se justifie pas même par magie ajoute l’élu de Tshikapa cité par nos confrères sur place.

 » Ce qui est plus grave, ces députés provinciaux ont même utilisé le sceau avec mention de l’Assemblée provinciale dont l’origine est encore ignorée engageant toute l’assemblée, alors qu’aucun ordre de mission ne leur avait été donné pour telle finalité « , regrette l’honorable Félicien Kalala.

Cet élu de la ville de Tshikapa se dit être heureux qu’une commission spéciale soit mise en place pour des enquêtes afin d’établir les responsabilités et sanctionné les fautifs.

 » C’est une faute lourde qui mérite des sanctions exemplaires « a t-il conclu.

D’après certains analystes au niveau de la Province, cette situation est une manœuvre avec la complicité du Ministère des Finances dont l’objectif serait de se faire de l’argent.

Selon certaines indiscrétions, le Ministre des Finances aurait ordonné la suspension de circulation des imprimés de valeurs et instruit selon nos sources, le retour au bureau du Ministère pour une prétendue codification, alors qu’avant leur mise en circulation les imprimés sont censés être déjà codifié nous révèle un expert en fiscalité qui voit dans cet agissement une tentative de fraude fiscale sans écarté la complicité du Ministère des Finances.

voulant réagir à cette dénonciation le Ministre Provincial en charge des Finances promet de nous revenir sur la question pour sa version des faits.

Par Gustave Kabeya