Ituri- analyse synoptique de la gestion des finances depuis le démembrement de l’ex province Orientale jusqu’à ces jours.

0
4

Avant le démembrement, soit à l’époque de l’ex-province Orientale, le gouvernement Bamanisa avait contracté à la Rawbank un montant de plus de 4 millions de dollars , mais après l’avènement de la décentralisationt, cette dette a été répartie sur 4 provinces de l’ex-province Orientale dont Tshopo, Haut-Uele, Ituri et Bas-Uele.
La province de l’Ituri héritera d’une dette estimée à 1.249.999$.

Pour s’en sortir, la province avait négocié avec la Rawbank pour le remboursement mensuel + intérêt d’un montant de 50.000$ par mois (cinquante mille dollars).
Ainsi, depuis l’état de siège, la Province a remboursé pendant 10 mois un montant total de 500.000$ (cinq cents mille) et le solde présent est de 749.999$ au près de cette banque.

Pour la deuxième fois, le gouvernement provincial précédent va contracter la dette à la BCDC d’ 1 million des usd, pour payer les subsides des députés provinciaux, cette dette sera négocier par le même gouvernement pour payement mensuel de 50.000$ (cinquante mille) et ce, pour une durée de 24 mois.

Depuis l’avènement de l’état de siège, le gouvernement militaire, au cours de 10 mois, a remboursé au près de deux banques un montant total d’ un million de dollars (1.000.000 usd).

Ainsi, ce passif lourd hérité du gouvernement précédent a comme conséquences suivantes :

1. Les arriérés des députés provinciaux de plusieurs mois accumulés de leurs subsides suite à ces dettes contractées par le gouvernement précédent;

2. Les arriérés de 2 mois des salaires des membres du cabinet actuel;

3. Les difficultés rencontrées dans la collecte des ressources financières suite à l’impayement des taxes;

4. Le gouvernement précédent avait signé plusieurs contrats des travaux routiers dont le gouvernement actuel n’arrive pas à payer;

5. Les dettes des hôteliers et des restaurants par le gouvernement précédent.

L’état de siège sous le leadership du LT-Gen Luboya N’kashama Johnny, restaure formellement l’économie et imprime une orthodoxie financière en Ituri.

Analyse d’un journaliste économique.