Après 11 jours passés à Kinshasa la capitale congolaise sur invitation du chef de l’état, le gouverneur militaire de la province de l’Ituri a regagné Bunia Mardi premier Mars 2022.
Dès son arrivée, le lieutenant général Luboya N’Kashama Johnny a tenu un point de presse à l’intention des journalistes de la ville de Bunia sur plusieurs questions d’actualité liées à la province depuis la mise en place de l’état de siège.
Accusé d’être inefficance par la société civile forces vives de l’Ituri, qui exige aussi son remplacement, message appuyé par le caucus des parlementaires de l’Ituri,le gouverneur militaire regrette que les politiques et la société civile ne reconnaissent pas les efforts fournis par l’armée dans plusieurs parties de la province depuis l’instauration de cette mesure exceptionnelle.
« On est inefficace par rapport à quoi? moi je suis arrivé ici il n’y avait personne à Marabo, à Nyakunde, à Irumu centre.De Marabo jusqu’à komanda il n’y avait personne à part les mouches,mais allez voir aujourd’hui.La RN 27, c’est nous qui sommes allés ouvrir.Boga et Tchabi vous savez ce qui se passait là bas.La société civile, les caucus des députés, ça fait 18 ans qu’ils font des déclarations, alors qu’est-ce qu’ils ont dit aux codeco? donc ces gens là sont prêts à les élire et non les écouter ?. Je reconnais que je n’ai pas encore tout fait, mais avec les petits moyens que nous avons, nous sommes entrain de faire beaucoup.Nous montons en puissance petit à petit et nous allons y arriver, a précisé le lieutenant général Luboya N’Kashama Johnny « .
S’agissant de son replacement exigé par les forces vives de l’Ituri, le général Luboya N’Kashama indique que le jour où on lui dira d’arrêter sa mission,il arrêtera le même jour.
« Le jour on va me dire monsieur arrête, j’arrête et je pars à la minute et à la seconde.Mes chefs savent ce que je fais et le caucus des députés le sait, puisque combien de fois ils sont venus ici, pourquoi ils n’ont pas fait des déclarations ? c’est quand ils rentrent à Kinshasa qu’ils font des déclarations ?je suis resté 5 heures devant eux, pourquoi ils n’ont rien dit? par ce qu’ils ont eu les réponses qu’ils fallait »a conclu l’autorité provinciale.
Par saliboko Mangala