Rdc- Assemblée nationale : les députés interdisent l’intégration, le mixage et brassage des groupes armés au sein des FARDC.

Rdc- Assemblée nationale : les députés interdisent l'intégration, le mixage et brassage des groupes armés au sein des FARDC.


C’est désormais clair ! Point d’integrer, dans l’armée nationale les éléments issus des groupes armés terroristes. Ainsi en a décidé l’Assemblée nationale au cours de sa plénière de ce mardi 8 novembre 2022. La recommandation a été adoptée à l’unanimité.
Après l’économie des textes de 5 projets de lois de ratification des prêts et de crédit présentée par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, un débat houleux et fort enrichissa s’est déroulé autour de la recommandation de la Chambre basse, sur proposition du bureau portant interdiction d’intégrer, de mixer et de brasser des éléments des groupes armés terroristes et autres au sein des services de l’armée, de la police et des services de sécurité de la République démocratique du Congo.
« Considérant l’urgence et la nécessité de prémunir les Forces armées de la République Démocratique du Congo, la police nationale et autres services de sécurité de l’infiltration et autres conséquences néfastes découlant des processus répétés de mixage et brassage des groupes armés et en attendant l’adoption d’une loi y relative, le bureau de l’Assemblée nationale propose la recommandation dont la teneur suit : déclare le M23 groupe terroriste, au regard de l’article 2 de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, interdit au gouvernement de la République de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage et/ou à toute négociation tendant à intégrer au sein des forces armées, de la police nationale où de tout autre service de sécurité des éléments issus de groupes armés, qui se sont livrés aux kidnappings, aux pillages, à l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC, qui se sont rendus coupables de violations massives des droits de l’Homme, de crimes sexuels, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, des massacres et des traitements cruels, inhumains et dégradants au préjudice des populations congolaises ; lesquels sont soutenus par les armées étrangères », a suggéré le bureau Mboso.
A la suite de cet exposé, 25 députés se sont relayés au prétoire pour engager un débat de fond et examiner les contours de la question.
En réponse à ces préoccupations, le speaker de la Chambre basse, Christophe Mboso a circonscri les faits.
Dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque Etat, la RDC est obligée de vivre en paix avec tous le neuf Etats voisins. Raison pour laquelle le pays de Tshisekedi ne provoque, ni agresse aucun Etat voisin grâce à sa volonté de vivre en paix avec tous les voisins. Seulement, a regretté le président Mboso, les Congolais ont accueilli les bourreaux qui les tuent aujourd’hui. Par conséquent, a-t-il suggéré, il faut ériger un mur de 234 km à la frontière avec le Rwanda, dans l’avenir.
S’agissant des groupes armées étrangères ADF-Nalu, FDLR, Mbororo, etc., l’Assemblée nationale doit se décider dans un bref avenir et exiger que ces groupes armés quittent le sol congolais. Car, il faut ôter au régime de Kigali ce prétexte pour lui d’imposer la guerre injuste à la RDC.
Mais en même temps, Christophe Mboso encourage le dialogue de Nairobi auquel prennent part tous les groupes armés, sauf le M23. Pour cette raison, l’Assemblée nationale se dit opposer à toute négociation qui ouvrirait la porte à l’intégration des rebelles dans l’armée nationale.
Pour ce qui est de la position de la RDC face à l’Ouganda, le président Mboso a expliqué que Kampala n’a pas de problème avec le pouvoir de Kinshasa. Mais il se trouve que le fils du président Yoweri Museveni ait facilité l’entrée du M23 à Bunagana. Il y a la position officielle incarnée par le président Yoweri Museveni et celle de son fils qui tripote à travers son tweet, il sympathise avec les terroristes du M23 qu’il qualifie d’ être « ses frères ».
« En clair, le jour où le père va adopter le langage du fils, nous allons considérer que l’Ouganda est aussi sur l’axe du mal », a éclairé le speaker de la chambre basse , Mboso N’kodia.

jupess TEMBUE/ Cellcom ass. nat.

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