Kasaï- Mweka : impayés depuis quatre mois, les agents et fonctionnaires de l’État ont marché pour exiger le payement de leurs arriérés de salaire.

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Dix jours après avoir annoncé une grève sèche, ces travailleurs publics impayés ont décidé de sécher les bureaux c’est après, une marche organisée au chef lieu du Territoire ce Mercredi 28/04/2022, cette fois-ci pour confirmer la réclamation de leurs arriérés de quatre Mois de salaires.

Malgré les plaintes de ces agents, le silence de Kinshasa est devenu un élément qui leur fait perdre de l’espoir.

Notons que les revendications des agents et fonctionnaires de l’État du Territoire de Mweka font état de plus de 3 Mois, d’impaiement, une dizaine de Jours déjà après la grève sèche décrétée la semaine dernière aucune précision n’est portée à leur connaissance pour apaiser les appétits, ne dit-on pas  » le ventre affamé n’a point d’oreilles  » c’est ayant constaté cette la lassitude du Gouvernement de la République Démocratique du Congo à répondre aux doléances de ces paisibles et misérables citoyens que ces derniers ont en union d’esprit voulu faire parvenir leurs revendications, eux qui, depuis Janvier jusqu’aujourd’hui,croupissent dans la misère la plus inconsolable, n’ont pas cessé de revendiquer.

Ils sont pour la deuxième fois descendus dans la rue ce jeudi 28 Avril 2022 aux premières heures du matin pour manifester leur mécontentement.

La marche est allée du Rond Point de l’unité au bâtiment Administratif du Territoire de Mweka en passant par la bifurcation de Quartier Congo, dans un Mémorandum lis au Micro de nos confrères par Mr Telesphore Mulamba Tula Makangu, Chef de Division au Développement rural, ces agents disent n’est pas comprendre le sens de cette injustice qui laisse leurs enfants dormir affamés et même certains au risque de rater les enseignements. Ils en appellent à l’implication des élus du coin pour des solutions idoines.

L’état congolais est obligé d’agir.

Cette manifestation s’est organisée en l’absence de l’administrateur de Territoire Francklin Pongo, qui est suspendu pour des faits que lui-même dit n’est pas reconnaître.

Par Gustave Kabeya