Ituri- prise en otage de l’équipe de la task force par la milice CODECO : le gouverneur militaire Luboya N’kashama n’est impliqué ni de près ni de loin.( Éditorial)

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Depuis plus de deux semaines, l’équipe de la task force qui se trouvait en mission de paix en Ituri est en captivité par une faction des miliciens CODECO dans la brousse à quelques Kilomètres de Bambu dans le territoire de Djugu.

En dépit des appels de toutes les couches sociales pour leur libération ainsi que des efforts entrepris par le gouverneur militaire, le lieutenant général Luboya N’kashama qui ne cesse de mettre des moyens conséquents à l’armée pour mater les ennemis de la paix, se retrouve en face des détracteurs qui ne cessent de saper son image et decourager sa bonne volonté de tout faire, ces otages n’ont toujours pas été libérés.

Cependant, certaines personnes mal intentionnées se permettent de responsabiliser le gouverneur militaire dans cette arrestation alors qu’il n’en est pour rien.

À ce jour, personne, alors personne, ne peut ignorer les efforts fournis par l’administration militaire pour appuyer l’équipe de la task force avec  des hommes armés pendant leurs missions de sensibilisation dans diverses régions de l’Ituri.
Il est anormal aujourd’hui de mettre sur le dos du lieutenant général Luboya N’kashama cette situation.
C’est qui apparait comme un jeu de l’ennemi auquel le gouverneur militaire ne tombera jamais en tant que stratège.

Pourquoi alors la task force avait demandé aux militaires donnés pour leur sécurité de retourner ?

Une question qui mérite d’être posée.

En effet, s’appuyant sur le décret présidentiel le nommant, le gouverneur militaire, lieutenant général Luboya N’kashama Johnny avait résolu de donner des hommes pour sécuriser cette équipe, mais ces derniers avaient demandé aux militaires de retourner et laisser continuer seuls leur mission de sensibilisation.
Ce qui laisse croire à certains observateurs que cette équipe avec à sa tête, Thomas Lubanga se serait pris dans son propre piège.

Avaient-ils un agenda caché qu’ils n’ont pas voulu que les militaires commis à leur sécurité ne connaissent ? S’interrogent plusieurs analystes qui vont pour conclure qu’ils se seraient pris dans leur propre piège à cause de leur tetusse.

Se justifier derrière la mission régalienne de frapper à temps et à contre temps sur les miliciens.

Aux Ituriens, surtout les tireurs de ficelles de cesser de diaboliser les actions louables du Gouverneur.

Comme solution:

La CODECO et ses commanditaires doivent revenir à la raison et privilégier la paix et libérer ces compatriotes.
Ils doivent donner clairement leurs revendications, à travers un cahier des charges précis.

Le gouvernement central, mieux le commandant suprême doivent mettre tous les moyens possibles à la disposition du gouvernement provincial de l’Ituri pour obtenir la libération de ces congolais.

Le gouverneur militaire doit à son tour poursuivre avec la traque des groupes armés et en même temps continuer de poursuivre les pourparlers avec les miliciens afin que ces derniers adhérent au processus P-DDRCS.

Les notables et la société civile doivent rencontrer le gouverneur militaire pour chercher des voies et moyens pouvant aboutir à la libération des otages et poursuivre avec les messages de sensibilisation allant dans ce sens.