Kasaï-la ministre du GFE a lancé un atelier de réflexion sur les violences basées sur le genre.

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C’est la ministre nationale du genre, famille et enfant, Gisèle NDAYA qui a déclaré ouvert, hier mardi 01 févier 2022 à Kananga, cet atelier de trois jours appuyé techniquement et financièrement par UNHCR et UNFPA.

Dans son allocution Mme la ministre a expliqué que ces travaux sont d’une grande importance pour son ministère dans la mesure où ils vont contribuer à renforcer la prévention des violences basées sur le genre dans le grand Kasaï .
De prime à bord ,elle a remercié le président de la République Félix Tshisekedi, pour son engagement dans la lutte contre les violences basées sur le genre faisant allusion à la campagne tolérance zéro immédiat lancé en date du 19 juin 2021.
Ainsi, sa tournée dans le grand Kasaï ,la lutte contre les VBG et inégalités de sexe ont constitué le dénominateur commun de son message dans toutes les provinces visitées.

Initialement prévue pour la province du Kasaï central ,cet atelier s’est étendu pour  toute la région du Grand Kasaï ,justement pour réconforter et renforcer le message du président de la République qui dans sa vision d’aigle souhaite une société plus égalitaire , débarrassée de stéréotypes qui afilisent la femme et l’aide au second plan.
Par la même occasion ,Mme la ministre a également remercié le premier ministre, Jean Michel SAMA Lukonde qui a fait de la question de la protection du droit et de l’intégrité physique ,un des axes prioritaires du programme du gouvernement, lui qui ne ménage aucun effort pour soutenir les victimes basées sur le genre.
Ses remerciements étaient aussi adressés aux partenaires techniques et financiers pour leur appui multiforme dans l’organisation de cet atelier, dont l’agence des Nations Unies pour les réfugiés UNHCR et le Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA,ainsi que tous les participants .

La patronne du genre Gisèle NDAYA a clôturé son mot par affirmer que les VBG demeurent une préoccupation majeure sur l’ensemble du territoire nationale et se pose non seulement comme étant problème de santé ,mais aussi un problème du genre et des droits humains .
Ces VBG ont des multiples conséquences qui se manifestent par le traumatisme affectif et physique ,la dépression ,la peur,la perte de conscience en soi,la dislocation de famille ,les pertes des vies ,la suicide et maladie .Bref, elles (VBG) empêchent la participation efficace à la reconstruction et au développement du pays.
Selon Gisèle Ndaya, face a ces phénomènes ,la RD.CONGO ,a adopté en 2009 et révisé en juin 2020, une stratégie nationale de lutte contre les VBG dont l’objectif global est de contribuer à la prévention et à la réduction des violences sexuelles et celles liées au genre ainsi que l’amélioration de la prise en charge des victimes et survivantes ,y compris la réduction des auteurs des VBG.

Par Emmanuel Fils Mabi