Rdc- Snel : l’ancien DG Jean Bosco Kayombo toujours à Makala : harcèlement ou règlement des comptes !

Rdc- Snel : l'ancien DG Jean Bosco Kayombo toujours à Makala : harcèlement ou règlement des comptes !

Çela fait presqu’un mois que l’ancien Directeur Général de la Société Nationale d’Electricité, Jean Bosco Kayombo croupit dans la prison de Makala sans aucun procès sur les faits lui reprochés.

Ses proches s’interrogent sur la privation de liberté d’un mandataire arrêté de façon humiliante devant ses enfants et son personnel domestique.

Que reproche – t – on alors à cet ancien DG de la Snel ?

Tout est parti d’un simple tract fabriqué par ses détracteurs et mis sur les réseaux sociaux, nous signale des sources proches du dossier, dans lequel l’on a repris les faits pour lesquels il a répondu plusieurs fois devant la justice et classés sans suite.

  1. Le dossier phare est celui de la société Trade Power qui n’achèterait plus l’énergie de Brazza mais volerait celle de la Snel pour la vendre aux miniers.

Ici il faut signaler qu’il s’agit d’un contrat de transit entre la Snel et Trade Power pour transporter l’énergie importée par ce dernier à son fournisseur qu’est la société Brazzaviloise d’électricité. (Energie de remplacement).
Les tableaux de suivi sont disponibles pour vérification et
cette société (Trade Power) paye toutes ses factures dont les preuves se trouvent à la direction de Gombe, affirment ses collaborateurs.
Donc monsieur Kayombo n’est ni actionnaire ni propriétaire de Trade Power contrairement aux mauvaises langues, ajoute encore une source proche du dossier.
Mais chose étrange, jusqu’à ce jour, ce contrat pour lequel il est reproché poursuit son exécution normale même avec la nouvelle équipe dirigeante de la Snel S.A

  1. Dossier des huiles avariées de Petro Africa.

Il s’agit d’un contrat signé entre la Snel et la société Petro Africa avant même sa nomination comme DG. Cette dernière devrait fournir de centaines des fûts d’huiles hydrauliques à la Snel et aucun certificat n’avait attesté que ces huiles étaient périmées.

  1. Dossier signature d’un contrat avec la société Olive alors qu’elle ne serait pas installée partout où la Snel est implantée..

Ici encore il faut souligner que Olive n’est pas un hôpital mais plutôt un assureur médical.
C’est donc Olive qui signe des contrats avec les hôpitaux où se trouvent la Snel et permet une couverture médicale nationale et internationale, avait-il répondu aux juges lors de son audition au parquet.

  1. Détournement de plus d’ 1 million des USD pour l’acquisition des ambulances.

À retenir que ces ambulances équipées des respirateurs ont été commandées pendant la covid-19 pour les entités éloignées des centres hospitaliers afin d’assurer les soins de santé.
Il n’y a jamais eu détournement car la demande de paiement n’a pas été exécuté jusqu’à ce jour, l’offre et le bon de commande ont expiré.

  1. Dossier Tragedel, il aurait empêché un contrat gagné par M6 financé par la BAD.

Il a répondu qu’ étant Dg , il avait suspendu un directeur de la Snel qui voulait faire passer le marché Tragedel à son insu. Donc le DG n’avait jamais empêché ce contrat mais a agi administrativement comme gestionnaire.

Au regard de tous ces faits dont la lumière a été faite devant les juges, il est clairement vu que Jean Bosco Kayombo n’est pour rien, seulement victime de sa bonne gestion dans cette entreprise, estiment ses proches.

Ce sexagénaire et électricien de formation dont l’impact de ses actions est visible d’abord dans une période caractérisée par les élections de 2018, ensuite, la pandémie à Covid-19 et en fin la rupture FCC – Cach, a su démontrer sa compétence en stabilisant et renforçant les activités de cette société.

Si la justice qui l’a beaucoup de fois invité n’a trouvé aucun fait de détournement, il en est de même pour les inspecteurs de l’Igf avec lesquels il a travaillé pendant 2 ans n’ont jamais dit le contraire sur sa gestion, aucun rapport n’a prouvé sa culpabilité de détournement

Ses détracteurs pour le clouer d’avantage vont lui coler une nationalité Rwandaise alors que Kayombo est un congolais de père et de mère, de la tribu karunda, territoire de Kapanga dans l’actuelle province du Lualaba. Comme qui dirait, qui veut noyer son chien, l’accuse de rage.

Faisant foi en la justice de son pays surtout à l’État de droit prôné par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, le présumé innocent présentement locataire de la Cprk reste serein malgré l’état de sa santé qui se détériore du jour au jour.

Ainsi de l’avis de plusieurs observateurs, tous les contrats évoqués que ça soit Trade Power et autres n’ont jamais été suspendus malgré l’avènement du nouveau comité de gestion. Acharnement ou règlement des comptes? difficile de répondre à cette question.

Pourrions- nous parler de l’instrumentation de la justice ? Ou celle de deux poids deux mesures ?

Combien de temps devrait -t-il rester en prison sans y être jugé ?

JUPESS TEMBUE

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.