5 jours après son acquittement par la cour de cassation, Vital Kamerhe a été reçu mardi par le chef de l’État Félix Tshisekedi.
Les deux personnalités liées par un partenariat politique ont évoqué plusieurs sujets notamment sécurité, bien- être social, politique, justice et autres.
L’ancien directeur de cabinet du chef de l’État a, au sortir de cette audience parler de sa disponibilité de servir encore son pays.
Sur le plan sécuritaire, l’ancien président de l’Assemblée nationale n’envisage pas la voie militaire comme la seule solution à la crise qui secoue présentement l’Est du pays.
Pour lui, il faut aussi emprunter la voie diplomatique car dit-il, il y’a des morts partout, en RDC tout comme au Rwanda.
Conscient de cette pauvreté criante au pays, le président de l’Unc croît fermement au projet de développement de 145 territoires qui, selon lui, pourra relever les défis auxquels la RDC est confrontée.
L’ancien locataire de la prison de Makala a également déploré les conditions difficiles que vivent certains prisonniers qui subissent une misère perceptible sans être entendus ni condamnés.
Au sujet du programme de 100 jours dont il a été condamné pour détournement des fonds, VK n’a pas retenu sa langue en poche pour manifester son désarroi sur une mauvaise campagne qui a été faite contre lui à ce sujet.
»C’est fut un procès cynique, et j’aurais le temps d’en parler avec détails », a-t-il lâché.
Mais comme un vrai chrétien, Kamerhe demande pardon et appelle les congolais à se mettre ensemble pour le développement du pays.
» Pardonnons-nous, c’est le maître mot que je peux dire… »
C’est dans cette optique que le président de l’Union pour la Nation Congolaise a annoncé une messe d’action de grâce à Kinshasa tout comme à Bukavu pour rendre grâce à Dieu de tout ce qu’il a fait pour lui.
JUPESS TEMBUE